La blockchain dans les jeux vidéo, c’est devenu le terrain de jeu favori des start-uppers sous caféine. Faut-il en rire, ou s’y intéresser sérieusement ? À force de croiser des “épées NFT”, des “skins rares sur Polygon” ou des “tokens à farmer”, on ne sait plus trop si on est dans un MMO ou une pyramide de Ponzi version pixel art.
Bienvenue dans le métavers du bullshit
Commençons par le pire. Il y a ces projets qui promettent des “économies décentralisées” mais livrent un skin moche sur un shooter qui lag. Il y a aussi les « play-to-earn » qui ressemblent davantage à du “grind-to-death”. Enfin, certains vont jusqu’à camoufler des ICO sous forme de loot boxes.
Conséquence logique : les gamers hurlent à l’arnaque. Les studios traditionnels, eux, n’osent plus prononcer le mot “crypto”. Pendant ce temps, les rares projets sérieux se noient dans le bruit toxique.
Et pourtant… quelques pépites survivent
Dans ce bazar, certaines idées méritent de rester debout. Par exemple, le fait que les joueurs puissent vraiment posséder leurs objets. Ou encore l’idée de transférer son avatar d’un jeu à l’autre. Et pourquoi pas, des marchés libres, non verrouillés par les studios.
Ce modèle offrirait une économie in-game plus transparente, plus traçable, et – soyons fous – plus équitable. En somme, une chance pour les joueurs de devenir acteurs de la valeur, et non simples vaches à tokens.
Reprendre le contrĂ´le commence par comprendre
Si tu veux savoir pourquoi tout le monde parle de Web3, d’ownership et de tokens sans tomber dans les pièges des gourous, il va falloir creuser. Il faut comprendre ce qui se cache vraiment derrière ces promesses techniques.
Et surtout : apprendre à reconnaître un projet solide dès les premières lignes d’un whitepaper. Pas en scrollant des threads X en ALL CAPS, mais en te formant sérieusement.
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